SENS ET ENTREPRISE

12 mars 2024

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L’entreprise est un être qui bouge en permanence. Son organisation, ses personnels, ses locaux, ses projets, ses clients, ses partenaires, ses fournisseurs, son contexte.

Tout son écosystème fait d’elle un mouvement permanent.

L’entreprise a également, selon moi, une chose qui la caractérise, qui la fait réussir, échouer, grandir, qui lui donne un sens particulier ou, en tous les cas, qui lui donne un petit quelque chose. Peut-être une aura que d’autres n’ont pas ? Culture d’entreprise, sens, management, les bonnes personnes à la bonne place, salaires, avantages sociaux, secteur d’activité, taille… Qu’est-ce qui fait que l’entreprise est motivante ou non ? Qu’est-ce qui fait que l’entreprise plaît ou pas à ses personnels, à ses clients ?

La question de motivation des gens au travail, le fait que ses personnels s’y investissent, se sentent concernés, se joue sur des points de détails, des orientations, des cohérences, qui, in fine, ont leur importance.

En tant que dirigeant, nous nous interrogeons très souvent sur « pourquoi » les gens nous suivent, nous font confiance, ont envie de travailler pour nous. À avantages égaux, il y a des questions à se poser sur le « pourquoi ».

LE SENS ?

C’est à la mode ! Julia de Funès, les psychologues du travail, les cabinets de conseil, les publicités sur LinkedIn, les articles de presse, tous parlent de sens à l’entreprise, dans l’entreprise. L’entreprise devient « l’entreprise à mission ». La période du Covid-19 a propulsé ces caractéristiques en tête de classement, les nouvelles générations prennent la relève sur ces sujets. À mon sens, les humains aspirent à plus de sérénité, à moins d’informations, à moins de notifications, à un retour à la simplicité, à du bon sens. Le web nous fait perdre du sens à défaut de nous en donner. À nous, dirigeants, leaders, de donner du sens avec une vision claire, simple, ambitieuse et qui donne envie.

Nous devons chercher à simplifier les choses, nous devons chercher à moins contraindre les gens si ce n’est pas utile. Facilitons-nous l’organisation, facilitons-nous le travail.

« 5/10/25 », de mon côté, je n’ai pas su faire plus simple. « Dans 5 ans, être dans le top 10 de la sécurité privée en France, pour durer au moins 25 ans ». Cela peut paraître trop simpliste, cependant cela a le mérite d’emmener et de donner une vision moyen et long terme en une seule et même phrase. De plus, cela fait comprendre à la structure, à son organisation, que l’entreprise a de l’ambition, qu’il y a des possibilités d’évolution et qu’elle est là sur le long terme. Cela permet aussi d’accompagner les gens dans la durée et non simplement de les employer. On n’emploie pas, on accompagne.

Bien entendu, nous devons l’expliquer, faire comprendre son sens, le « comment » fait-on pour l’entreprendre, le comment fait-on pour qu’elle réussisse, afin d’arriver à une adhésion collective. Simplifions, emmenons et donnons du sens.

LES RENCONTRES, LES PERSONNES QUI VIENNENT COMPOSER LA MÉLODIE

Comme une partition de musique, les rencontres que nous faisons au fil de l’eau viennent composer la mélodie. Des conseillers, des experts, des coachs, des cabinets de conseil nous sollicitent régulièrement. Le choix est assez impressionnant. Pour autant, savoir choisir qui vous souhaitez faire entrer dans la partition est primordial. Primordial vis-à-vis des personnes de votre équipe, primordial pour vos clients, primordial pour avoir des pensées « éclairantes et non polluantes ». Faire entrer les bonnes personnes, bien s’entourer devient une compétence. Pour ma part, je tente de chercher des horizons variés pour découvrir, pour m’inspirer, pour benchmarker. Astronaute, chef de la patrouille de France, philosophes, intervenants de haut vol, experts, auteurs… SGP a croisé des profils improbables, différenciants, captivants qui ont su faire émerger des idées, et qui en parallèle nous inspirent.

Enfin, sur la route, des personnes importantes arrivent comme une évidence. À nous de les repérer, à nous de voir certains signes. Il est important de s’ouvrir à ces différentes expériences si nous souhaitons sortir des carcans et si nous souhaitons « faire entrer le dehors, dedans… »

RSE ?

Ces sujets ont décollé il y a environ une dizaine d’années et deviennent, à date et demain, des éléments stratégiques dans la réussite de l’entreprise, dans le bien-être de son personnel. SGP, grâce à son développement, s’est intéressée à ces questionnements. Plus l’entreprise grossit et plus ces sujets deviennent importants, nécessaires. En ce qui concerne l’environnement, c’est l’ISO 14001 qui s’est imposée à nous. Cette certification permet d’inclure, dans chaque agence, site, antenne et dans l’ensemble des filiales du groupe une charte environnementale, des processus, des habitudes et un questionnement important sur le comment faire mieux demain :

véhicules propres ;
tri ;
choix des fournisseurs avec une politique environnementale ;
choix des matériaux utilisés ;
orientations vers la dématérialisation ;
causeries orientées environnement ;
recyclage des déchets ;
recyclage des tenues ;

L’environnement n’est pas qu’un logo vert avec une charte, c’est un service qui œuvre chaque jour pour avancer sur ces différents sujets.

Pour ce qui est du sociétal, divers sujets ont vu le jour, grâce aussi à des rencontres importantes. Pour n’en citer que quelques-unes, voici les associations que nous soutenons activement :

Les Bouchons de l’espoir[1] ;
La Cravate solidaire[2] ;
Metz Mécènes solidaires[3] ;
Du Papier pour l’enfance ;
5 associations auxquelles collaborent nos salariés et à qui nous offrons, par an, 1500 euros chacunes ;
et enfin, celle qui me rend particulièrement fier : MealEspoirs[4].

Avec ces actions, ces dons, nous arrivons à soutenir un grand nombre de projets, à soutenir des actions sociales, pour le plus grand nombre et bien entendu à notre niveau.

SGP n’oublie pas qu’il faut donner pour recevoir, SGP n’oublie pas que ces actions contribuent grandement à un état d’esprit global et commun.

CONCLURE SUR L’ÉTAT D’ESPRIT

Une entreprise n’est pas une association à but non lucratif, une entreprise a besoin de performances pour donner vie à tous ces sujets. Mais une entreprise ne peut pas, selon moi, se passer de ces éléments pour réussir, car ils constituent finalement un état d’esprit. Un état d’esprit sain, respectueux, ambitieux et qui donne une culture, un ADN.

Le questionnement du pourquoi est important, car celui-ci guide aussi nos actions, nos comportements et instaure un chemin. Celui de l’entrepreneur va de pair avec celui de l’entreprise. Rien n’est jamais parfait, mais globalement je pense avoir respecté une éducation et des valeurs qui me sont chères. L’entreprise, le sens que nous lui donnons, le cœur que nous y mettons et nos actions au quotidien contribuent à « ce petit plus » qui crée in fine un vrai avantage concurrentiel et une belle histoire.