MAIS OÙ EN EST LA RECONNAISSANCE AU TRAVAIL ?
Difficile pour une entreprise de se démarquer au milieu de toute cette technologie grandissante et de ces avancées qui perturbent le monde salarial, et le développement économique de l’entreprise. Face à l’accumulation de ces nouvelles informations, il est facile pour une entreprise de s’y perdre et d’oublier ses priorités.
Beaucoup d’études sont menées afin de mesurer l’évolution du bien-être au travail et de communiquer sur l’impression des salariés : les résultats sont parfois alarmants. Pourtant, la reconnaissance en termes de travail et d’humain est une ressource clé pour développer une entreprise : des salariés heureux sont 31% plus productifs et engagés.
Le logiciel de gestion de la relation client « Salesforce » a réalisé une étude auprès de 1202 salariés français du 14 au 19 mars 2018, sur le thème de la motivation au travail.
LE MANQUE DE RECONNAISSANCE SE FAIT RESSENTIR À TRAVERS LES SALARIÉS
Selon l’étude réalisée le mois dernier, les salariés ne sont pas entièrement épanouis au sein de leurs entreprises. En effet, après avoir exprimé leurs points de vue, 1 salarié sur 2 se dit démotivé par le manque de reconnaissance.
Cette donnée principale se découle en plusieurs opinions.
Un salarié sur 5 dit ne pas trouver d’intérêt dans son travail, de même qu’un cadre sur 10. De plus, un salarié sur 2 considère que l’entreprise ne prend pas en compte ses demandes spécifiques (télétravail, horaires aménagés…).
D’autres observations rapportées par différentes études sont relatives à l’évolution du monde du travail : 1 salarié sur 3 considère qu’il évolue trop vite et qu’aucune procédure d’accompagnement au changement n’est mise en place, ce qui entraîne un problème d’adaptabilité et donc de productivité (50% des plus de 50 ans dénoncent ce problème).
Ces remontées d’informations sont dues à une mauvaise gestion des ressources humaines. En effet, face à la concurrence grandissante et à la recherche constante de stratégies pour garder une position favorable sur le marché, les entreprises pensent qu’il est difficile de mettre en place une politique qui allie productivité et bien-être au travail.
LE TRAVAIL, UNE SOURCE ÉPANOUISSEMENT
Pourtant, d’après de nombreux chercheurs en psychologie, le sens du travail influence positivement le bien-être psychologique : le travail est l’un de nos principaux moyens d’épanouissement en tant qu’humain. 29% des salariés indiquent que le travail est « un espace de stimulation intellectuelle, la possibilité d’apprendre et de découvrir tout au long de leur carrière » et 25 % jugent que c’est « un endroit qui permet de rencontrer du monde, d’échanger et de partager de bons moments avec ses collègues ».
D’ailleurs, nous avons besoin de sentir que notre existence au sein de l’entreprise apporte une valeur ajoutée à la productivité et aux décisions prises. Ainsi, l’implication de toutes les parties prenantes d’une entreprise dans les prises de décisions est importante, voire indispensable selon les cas, afin de garder une cadence favorable à la motivation personnelle et collective, et donc à la productivité qui en découle.
Le problème est que beaucoup d’entreprises n’accordent pas assez de temps à cet aspect managérial pourtant si évident mais qui demande du temps, car pour elles : « le temps c’est de l’argent ».
LA SOLUTION : UN MANAGEMENT TOURNÉ VERS L’HUMAIN
Toujours d’après l’étude menée par Salesforce, 59% des interrogés estiment que le bien-être vient en première position quant aux besoins de changements managériaux de l’entreprise, et 56% espèrent voir leurs conditions de travail évoluer de façon positive.
De nombreuses innovations en termes de management ont vu le jour : du management participatif à la philosophie d’entreprise libérée, les organisations ont un large choix pour répondre à ces problématiques, en fonction de leurs attentes et besoins des parties prenantes.
Le rôle social de l’entreprise permet ainsi de mieux appréhender les attentes des collaborateurs et d’y répondre au plus près. Obtenir une organisation flexible adaptée à chaque salarié, le considérant comme une valeur ajoutée, comme une source de connaissances et de savoirs. L’important est de placer la performance sociale au cœur de la stratégie d’entreprise en tenant compte des besoins exprimés par les salariés.
A la suite de toutes ces recherches, les organisations souhaitant pérenniser leur activité ainsi que leurs forces productives n’ont plus d’excuse pour changer les choses car pour rappel : un salarié heureux est un salarié 31% plus productif.