« Il ne faut pas demander au Cnaps plus que ce qu’il est censé faire. »
FLORIAN PETTE, FONDATEUR DU GROUPE SGP ET PRÉSIDENT DE SECURALLIANCE
L’Interview porte sur l’état économique du secteur de la sécurité privée face au Covid-19 ainsi que le positionnement de l’État face aux acteurs qui constituent le marché.
Florian Pette indique que les entreprises de sécurité sont touchées par des pertes de l’ordre de 20 à 30 % mais ne sont clairement pas « les plus à plaindre » dans cette crise. Quant au rôle de l’État, il estime que le CNAPS a été réactif face à la problématique du renouvellement de carte professionnelles et ne peut faire plus que les missions qui sont les siennes. Florian Pette intervient en conclusion de l’article de PSM magazine.
L’interview :
Florian Pette, fondateur du Groupe SGP et président de Securalliance, de conclure : « Cette crise a été violente pour tout le monde.
Les entreprises de notre filière travaillant dans le retail et l’événementiel vont évidemment être les plus touchées. Vont-elles toutes se relever ? S’en sortir ? À l’inverse, les entreprises travaillant avec la grande distribution n’ont sans doute pas trop subi la crise mais ont vu leurs agents particulièrement exposés au risque. Mais, je veux relativiser le discours alarmiste de certains.
Certes, cette crise a et aura un impact économique sur notre activité mais je ne pense pas que nous soyons le secteur le plus à plaindre. Enfin, en ce qui concerne les critiques envers le Cnaps, il ne faut pas lui en demander plus que ce qu’il est censé faire. C’est une autorité de régulation qui contrôle, sanctionne, conseille et assiste la profession.
Il a sans doute failli sur ces derniers points mais il a assez vite réagi sur le renouvellement des cartes professionnelles. »
Retrouvez l’intégralité de l’interview dans le mag PSM de mai/juin 2020.