SGP s’engage pour le don d’organes avec France ADOT

17 octobre 2025

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Chaque année en France, plus de 20 000 personnes ont besoin d’une greffe pour continuer à vivre [1] ou améliorer leur qualité de vie. Pourtant, faute de donneurs identifiés, nombreux sont ceux qui ne peuvent être greffées à temps (993 personnes décédées en 2020, faute d’organes).

Face à cet enjeu de santé publique, SGP a souhaité mettre en avant les engagements de FranceADOT [2], la Fédération des Associations pour le Don d’Organes et de Tissus humains. Un geste simple, mais essentiel obéissant aux principes édictés par la loi de bioéthique comme le consentement du donneur, la gratuité, l’anonymat et l’absence de publicité.

Le don d’organes pour sauver des vies

France ADOT est une association créée le 30 juillet 1969, ayant pour président Monsieur Philippe PATTON, élu en juin 2025. Il succède à Madame Marie-Claire PAULET, qui a assuré la fonction pendant 25 ans.

Traversant les époques avec des motivations bien précises, elle est le premier mouvement d’envergure nationale à avoir proposé aux citoyens une carte de donneur, initié la Journée Nationale du Don d’Organes en mai 1996 ou encore rédigé une charte internationale du don d’organes.

Bref, France ADOT a depuis longtemps maintenant un rôle de pionnier à travers ses combats menés, et comptabilise aujourd’hui près de 2000 bénévoles au sein de son association.

Les chiffres présentés plus haut sont éloquents et démontrent que le don d’organes est essentiel et peut sauver des milliers de vies. Le don de moelle osseuse en particulier peut permettre à des patients atteints de leucémies ou d’autres maladies graves du sang d’avoir une seconde chance.

Derrière ces deux types de dons se cachent également des possibilités auxquelles on pense moins directement. Ainsi, le don de tissus humain, permettant notamment les greffes de cornée ou de peau lesquelles peuvent radicalement changer la vie d’une personne victime d’un accident ou d’une maladie incapacitante et lui permettre de retrouver son autonomie.

Lever les freins, réduire les peurs

De nombreux freins au don d’organes subsistent encore : méconnaissance, idées reçues, ou tout simplement l’absence de discussion avec ses proches.

Le 13 février 2025, l’Agence de Biomédecine a dressé son bilan d’activité pour l’année 2024 [3] et présenté le baromètre d’opinion sur le prélèvement et la greffe d’organe. Au total, 6 034 greffes d’organes ont été réalisées avec une hausse de 7,1 % par rapport à 2023 soit 17 greffes par jour en moyenne. Pour 614 greffes, dont 598 greffes de rein – en hausse de 7,4 % – le donneur était vivant.

Des chiffres qui n’avait plus été atteints depuis 2017, et qui contrastent avec un taux d’opposition au don qui ne cesse d’augmenter ces dernières années, atteignant 35,4% en 2024. Le plus souvent, les prélèvements « post-mortem » sont freinés par l’opposition des proches, notamment chez les jeunes de 18 à 24 ans qui semblent moins informés sur le sujet, explique destinationsanté [4].

C’est là tout l’objet de la campagne portée par France ADOT et relayée par SGP : informer, faire réfléchir, et encourager chacun à exprimer clairement sa position.

Dans cette optique, France ADOT propose notamment une carte d’ambassadeur du don, un outil symbolique et pratique pour affirmer son engagement et faciliter la prise de décision des familles en cas de décès.

Chez SGP, nous sommes convaincus que la sensibilisation au don est primordiale, c’est pourquoi nous avons intégré ce sujet dans notre communication interne, et que nous décidons de diffuser les supports de l’ADOT à l’ensemble de nos collaborateurs, pour encourager chacun à faire circuler l’information autour de soi !